➤ Dead Space, la revue de la version PC du remake d'horreur de survie 🕹

Le remake de Dead Space s'avère être un jeu sophistiqué, mais aussi exigeant sur PC : le prix à payer pour la meilleure version.

C'est aussi fascinant que le remake de Dead Space parvient à combiner efficacement l'ancien et le nouveau, en particulier les éléments classiques du chef-d'œuvre d'horreur de survie de Visceral Games et des cosmétiques entièrement remaniés, en utilisant largement les technologies de nouvelle génération pour alimenter les séries PS5 et Xbox, évidemment, sur la plate-forme Windows.

Ce dernier peut compter sur la meilleure version du titre développé par EA Motive, grâce à la présence de préréglages plus avancés qui ne doivent pas souffrir de limitations de frame rate, à condition de disposer d'une configuration capable de supporter une charge similaire. : on vous le dit dans le nôtre revue de la version PC de Dead Space.

Histoire : De retour à l'USG Ishimura

Dead Space, la revue de la version PC du remake d'horreur de survie — Dead Space, Isaac Clarke parle souvent et apparaît sans casque lors de la campagne du remake

Comme nous l'avons expliqué dans la comparaison entre Dead Space et The Callisto Protocol, le histoire d'Isaac Clarke et de son expédition à bord de l'USG Ishimura continue aujourd'hui d'exercer une grande fascination, notamment grâce à certains éléments narratifs que les développeurs ont tenté de valoriser dans le remake, même sans vraiment donner à l'histoire un plan cinématographique.

Le protagoniste se rend avec une équipe de secours jusqu'à l'énorme vaisseau spatial laissé à la dérive après avoir reçu un appel à l'aide de son ex-petite amie, le Dr Nicole Brennan, mais une fois arrivé, il ne trouve que la mort et l'horreur. En fait, l'équipage a apparemment été exterminé par des hordes de créatures hideuses, je Nécromorphes: L'union malsaine entre un parasite extraterrestre et un corps humain, développant le plus souvent des appendices longs et pointus.

La seule façon d'éliminer ces monstres est lui arrachant littéralement les membres, et après avoir été témoin du massacre de certains de ses compagnons, Isaac trouve l'outil parfait à cet effet : la Lame Plasma. L'arme emblématique du Dead Space original est pendant de longues périodes le protagoniste absolu de l'action, alors que nous nous efforçons d'explorer les différents secteurs de l'USG Ishimura pour tenter de récupérer Nicole et de trouver ensemble une issue de secours.

Si dans l'original de 2008 le personnage principal ne disait pas un mot et restait le visage couvert jusqu'à la séquence finale, dans une tentative des développeurs d'augmenter le niveau d'identification du joueur, dans le remake ils ont choisi de donne-lui un visage et une voix immédiatement, celle de l'acteur Gunner Wright, qui incarnait Clarke dans la première trilogie : une décision qui semblait compréhensible mais controversée, et qui enlève forcément un peu du charme de l'expérience.

Jouabilité et structure : vous voyez et amélioré

La nouvelle version de Dead Space révolutionne non seulement les aspects techniques du chef-d'œuvre de Visceral Games, mais introduit également plusieurs innovations en termes de Jeu y structure, parvenant à proposer un système encore plus solide mais surtout dans l'air du temps, dans le cadre de solutions qui rappellent beaucoup le travail de Capcom que nous avons décrit dans la revue du remake de Resident Evil 2.

Les développeurs ont décidé de s'en tenir au Canons classiques d'horreur de survie. et à un décor déjà crédible, celui d'un protagoniste qui ne peut pas se déplacer avec une grande vitesse ou agilité en raison de l'armure qu'il porte, également conçue pour effectuer des réparations sur les éléments externes des navires et donc capable de se déplacer dans l'espace ouvert, cette fois grâce à l'utilisation d'une paire de propulseurs.

Il système de combat Il est donc nécessaire de garder ses distances avec les Nécromorphes, en essayant d'utiliser les armes qui deviennent progressivement disponibles pour les démembrer : une solution qui met l'accent sur la monstruosité et le danger de ces créatures, et qui se combine avec l'utilisation de la Stasis et du Module cinétique pour compléter un répertoire qui ouvre la voie à des mécaniques d'action de tir capables de donner une grande satisfaction.

Un système encore plus solide non seulement grâce à l'excellente caractérisation de chaque instrument individuel, mais aussi grâce à la gestion des ressources et des munitions qui nécessite de consacrer du temps et de l'attention à la phase exploratoire, qui dans la nouvelle version profite du dossier d'habilitation de sécurité pour promouvoir un recul ce qui est toujours facultatif mais peut réellement ajouter quelque chose à l'expérience.

Derrière les bruits, les sorties soudaines et le positionnement des Nécromorphes au sein de la scène se cache en fait leDirecteur de l'intensité, un système développé par EA Motive pour gérer fondamentalement la capacité du jeu à nous surprendre. Grâce à lui, retourner dans des lieux déjà visités, peut-être pour récupérer le contenu de certains coffres ou accéder à des pièces auparavant inaccessibles, peut conduire à des événements inattendus, comme de furieuses confrontations avec des créatures nouvellement « activées ».

En ce sens, le bestiaire de Dead Space est phénoménal, tant en termes de conception de monstre, qui font vraiment peur, tant pour leur variété. Les instincts primitifs de beaucoup de ces créatures, qui chargent tête baissée quelles que soient les armes à notre disposition, se conjuguent également au comportement imprévisible des Lurkers, qui ont tendance à se cacher et à nous frapper avec leurs fléchettes.

Réalisation technique

Il est vrai que le remake d'EA Motive n'en profite pas pour porter le récit à un niveau cinématographique, préférant conserver les modèles de personnages standards pendant la plupart des séquences intermédiaires, avec tout ce qui suit aussi et surtout au premier plan. d'animations faciales et de détails généraux, au niveau deefectos Il ne fait aucun doute que le jeu répond une expérience nouvelle génération.

Par conséquent, les éléments clés d’un survival horror de science-fiction l'alternance de lumières, d'ombres et de brouillard, peut compter dans ce cas sur des technologies extrêmement sophistiquées et convaincantes, qui contribuent également très clairement aux mécaniques de jeu. Le brouillard que vous trouverez à certains endroits, par exemple, vous empêchera de voir les ennemis et même de viser avec le laser de l'arme, qui se projette au-dessus de la fumée.

S'il est vrai que le design des Nécromorphes est resté fidèle à l'original de 2008, sous leur horrible extérieur ils se cachent couches de muscles et d'os que sous les coups de nos armes ils se révèlent horriblement, nous donnant ainsi une idée précise des dégâts causés et combien plus il faudra insister pour que ces appendices monstrueux soient coupés, stoppant enfin l'avancée de l'ennemi.

Il est intéressant de voir cet aspect comme un ajout à l'interface graphique historique de Dead Space, permettant de contrôler les indicateurs de son énergie vitale et de sa Stasis directement sur l'armure du protagoniste. Bref, on évolue entre la fidélité au passé et la nécessité de renouveler un produit pour 2023, que l'on retrouve notamment dans le animazioni d'Isaac, moins rigide tout comme ses pas sont plus agiles et rapides dans les couloirs de l'USG Ishimura.

L'énorme vaisseau spatial joue un rôle fondamental dans l'aventure, qu'il réalise une fois de plus avec beaucoup de compétence et de conviction grâce à un design solide et à sa manière iconique, une fois de plus un juste milieu réussi entre le respect de l'œuvre originale et le désir de présenter quelque chose. nouveau; même en ce qui concerne les personnages secondaires, qui sont mieux caractérisés non seulement d'un point de vue narratif mais aussi visuellement.

En ce sens, malheureusement, le doublage espagnol ce n'est pas convaincant et finit par retirer de l'expérience plutôt que d'y ajouter. Serait-ce la faute d’une interprétation aveugle et sans références, comme cela arrive habituellement dans les jeux vidéo ? On ne le sait pas, mais le résultat laisse souvent à désirer en termes d'intensité et de conviction, à la seule exception de l'acteur qui incarne Isaac. Ah évidemment dans le remake on sauve Dario Argento, réalisateur emblématique mais doubleur cauchemardesque.

La version PC

Alors, comment se porte le remake de Dead Space sur PC ? Au début, nous parlions de "meilleure version" pour une bonne raison : bien que les préréglages qualitatifs adoptés par les développeurs soient fondamentalement les mêmes que ceux utilisés dans les séries PS5 et Xbox, le meilleur compromis en termes de résolution efficace et images par seconde.

Bien entendu, dans tous les cas, certaines améliorations technologiques ne sont pas ignorées, qu'il s'agisse du DLSS 2.0 ou du FSR 2.0, qui semblent se comporter de manière similaire mais avec un léger avantage du système développé par NVIDIA : apparemment les graphismes du titre EA Motive sont si complexe qu'aux résolutions les plus élevées Gâche littéralement n'importe quel GPU, à la seule exception des modèles phares de la série 4000 encore inaccessible.

Utilisant une configuration qui comprend un processeur Intel Core i5 13500, 16 Go de RAM DDR5 et ce qui est actuellement l'une des cartes graphiques les plus populaires parmi les joueurs sur PC, la RTX 3070, ce poids extraordinaire se traduit par environ 50 ips à 1440p efficace, avec tous les réglages au maximum (hors ray tracing) et sans DLSS ni FSR. En activant ces dernières technologies avec le préréglage « qualité », le jeu reçoit un boost substantiel, dépassant les 100 fps.

Cependant, nous allons permettre au tracé laser, que le remake de Dead Space applique à l'occlusion ambiante, la situation change beaucoup et pour tout garder à un maximum de 1440p et atteindre 60 fps il faut opter pour le préréglage "équilibré" ou activer le scaler dynamique, qui diminue la résolution là où il y a un besoin, parvenant ainsi à réduire suffisamment les performances pour combler les petites lacunes.

Une autre voie est évidemment celle des ajustements fins, après tout les options ne manquent pas si vous voulez expérimenter : en plus de la résolution et de la synchronisation verticale, on a la possibilité d'utiliser VRS ou non, de choisir l'antialiasing entre TAA, DLSS et FSR, puis de configurer la qualité de la lumière, des ombres et des reflets, la résolution volumétrique (qui affecte largement fluidité), l'occlusion ambiante précitée avec ou sans ray tracing et la qualité de la profondeur de champ.

D'après nos tests, avec un RTX 3070, il est possible d'obtenir avec succès une sortie 4K et 60 ips, mais pas sans réduire les préréglages et activer les technologies d'amélioration de l'image. Dans tous les cas, il est important de désactiver l'effet "film granuleux", qui ajoute du bruit à une situation déjà sujette aux artefacts de reconstruction, et d'essayer de maintenir un certain pourcentage de performances excédentaires pour éviter de subir des phénomènes de bruit évidents. bégayer, surtout lorsqu'on passe d'une section à une autre.

Conclusions

Version testée PC avec Windows Livraison numérique Vapeur, Origine prix 59,99 € Holygamerz.com 8.5 Lecteurs (25) 8.5 votre vote

Dead Space est un excellent remake, capable de transmettre toutes les énergies positives du chef-d'œuvre de Visceral Games et de les canaliser de la bonne manière, en améliorant non seulement le secteur technique mais aussi le gameplay et en affinant le récit et les personnages, malgré certains choix que j'ai je n'ai pas envie de partager pleinement. La version PC offre la possibilité de profiter d'un impact visuel supérieur à celui observé sur PS5 et Xbox Series, mais heureusement les options ne manquent pas.