➤ Immortals of Aveum, la critique du jeu de tir magique d'Ascendente Studios 🕹

Du directeur créatif de Dead Space et Call of Duty nous présente un jeu de tir basé sur la magie prêt à vous surprendre : la critique d'Immortals of Aveum.

Des noms éminents de l'industrie du jeu vidéo qui ont fondé de petites équipes de développement sans laisser de côté leurs propres ambitions : le parcours de Bret Robbins, directeur créatif du premier Dead Space ainsi que de certains épisodes de Call of Duty, pourrait se résumer ainsi. années a joué avec l'idée de donner vie à une propriété intellectuelle comme Immortels d'Aveum.

L'objectif était de combiner la mécanique viscérale des jeux de tir à la première personne les plus célèbres et un décor fantastique nouveau et fascinant, accompagné d'un segment narratif d'une certaine profondeur, pour nous catapulter dans un monde dominé par la magie mais déchiré par un conflit qui a été se produit depuis des siècles et risque de condamner la planète.

Alors, à quoi ressemble le premier titre d’Ascendente Studios ? Nous vous le disons dans Revue des Immortels Aveum.

Histoire : C'est presque magique, Jak.

Immortals of Aveum, la critique du jeu de tir magique d'Ascendente Studios — Immortels d'Aveum, le protagoniste Jak

Sur le plan narratif, Immortals of Aveum pose immédiatement l'impératif de raconter une histoire. histoire peut-être pas très original dans ses implications mais captivant et passionnant dès le début, dans lequel sont abordés des sujets tels que la disparité sociale, la pauvreté et la marginalisation, trouvant avant tout l'espace pour créer de toutes pièces un univers narratif qui place la magie au centre de tout. .

Dans les premières minutes de la campagne, nous rencontrons Jak et Luna, ainsi que leurs jeunes amis : un groupe d'enfants trouvés qui vivent ensemble dans les bidonvilles de Lucium, survivant grâce à leur intelligence et à leurs petits larcins, au moins jusqu'à ce que quelque chose se passe mal : les deux « frères aînés » sont obligés de sortir du palais en courant à la recherche d'aide, mais à leur retour, ils sont témoins impuissants de la destruction de tout le quartier par un navire du royaume ennemi de Rasharn.

Dépassé par les soldats de l'armée ennemie, Jak est sauvé au dernier moment par Luna, qui tombe cependant dans le vide. Est quand L'énorme pouvoir du triarque s'éveille en lui.: Mages extrêmement rares capables de contrôler les trois couleurs de la magie Aveum. Une fois ses ennemis vaincus, Jak ne peut qu'accepter avec amertume ce qu'était le rêve de Luna, c'est-à-dire devenir un magicien combattant au service de son peuple.

Au terme d'une formation de cinq ans dirigée par la commandante de l'armée elle-même, Kirkan, le garçon apprend à maîtriser son Sceau (un gant spécial capable de conduire l'énergie mystique) et contrôler les différents sorts, pour pouvoir enfin participer au Sempiwar et ainsi y mettre un terme, vaincre une fois pour toutes le puissant Sandrakk et venger ainsi ses amis.

Comme mentionné initialement, l'intrigue d'Immortals of Aveum n'est pas très originale dans ses implications et il y a des rebondissements qui s'avèrent assez faux, mais en termes de caractérisation des personnages et de scénario, il ne fait aucun doute que les développeurs ont fait un excellent travail. œuvre, qui comprend également plusieurs moments plus légers et plus drôles, bien mis en valeur par un excellent doublage en espagnol.

La mise en scène de Robbins s'avère également capable de mettre en scène des séquences véritablement spectaculaires et surprenantes, comme celles auxquelles on assiste dans la dernière partie d'une campagne dont duración Cela varie beaucoup selon vos capacités : on arrive au bout en une quinzaine d'heures de rush, étant donné le degré de challenge absolument non trivial qui se déclenche à partir d'un certain moment et qui se traduit par une approche nettement autoritaire du style Arena. conception de séquences. .

Structure : un nouveau monde

Immortels d'Aveum n'adopte pas une structure de monde ouvert, séparant ainsi les différents scénarios, de dimensions variables, même de charge courte. On sent l'intention de conférer une légitimité à ce monde étrange et fascinant, dominé par la magie mais condamné à la destruction pour la même raison, étant donné qu'au fil des siècles s'est ouvert à la surface de la planète un énorme trou qui menace de tout engloutir.

Malheureusement, les auteurs n'ont pas prêté l'attention nécessaire à la présentation du décor de cette manière : dans le jeu, il y a un centre évocateur, qui est essentiellement le palais royal, assez grand et plein de pièces et de personnages avec lesquels interagir, mais sans des instructions précises vous risquez de manquer même les quelques activités auquel vous pouvez accéder lors de votre visite. De même, la difficulté à un moment donné est de faire un peu de broyage, mais sans un système bien structuré qui supporte ce besoin.

En vous déplaçant d'abord à pied puis à travers des portails, vous pourrez explorer les lieux qui forment la toile de fond du terrain et que vous retrouverez toujours assiégés par des hordes d'ennemis de plus en plus nombreux et dangereux. Cependant, en plus des combats, vous pouvez vous lancer dans des explorations toujours pleines de récompenses, notamment des coffres, des énigmes environnementales, des sections de plateforme et des défis supplémentaires Il contient certainement des chiffres convaincants.

En collectant des ressources et des objets, vous pourrez gérer l'inventaire de Jak et les talents du Mage, en utilisant les appareils les plus puissants et en les améliorant davantage, peut-être après avoir démantelé les inutiles. En ce qui concerne l'arbre de compétences, le développement se déroule clairement dans trois directions, car il existe trois couleurs de magie Aveum, et les possibilités de croissance se révèlent bientôt passionnantes.

Gameplay : Cela ne semblait pas être le cas, mais au lieu de cela...

Si dans les premières heures l'expérience Immortals of Aveum semble un peu timide et que l'on se doute que le jeu n'a pas les qualités d'un jeu de tir complet, ou ne sait pas tirer pleinement parti du mécanisme des trois sorts (ainsi que ces solutions visuelles dans le sens où d'énormes mécanismes s'activent et il semble que les auteurs aient voulu citer le film Doctor Strange), Au bout d'un moment, la situation change radicalement.

Le Sceau dont est équipé Jak lui permet d'émettre des tirs de lumière bleue (une sorte de tir de précision), rouge (dévastateur de près, le tir classique) ou verte (le burst, dans certains cas complété par la recherche de la cible) . ET on peut passer d'un sort à un autre en appuyant sur le bouton Triangle, comme c'est le cas pour le commutateur d'arme plus traditionnel. C'est dommage que dans les séquences les plus excitantes, il manque un bouton qui ne nécessite pas de lever la main du joystick droit.

Frénésie, on l'a dit : dès le milieu de la campagne Aveum Immortals se transforme en une frénésie de balles, des vagues d'ennemis de plus en plus insistants, des putains de mini-boss coriaces et, en général, des situations dans lesquelles on se retrouve à courir d'un côté à l'autre de la scène, dans un run & gun inhabituel, car il arrive un moment où les adversaires vont vraiment pouvoir nous éliminer avec seulement quelques attaques.

Il devient donc indispensable de restituer l'énergie vitale grâce à un cristal magique pour obtenir autour, la recharge de Mana pour l'exécution de manœuvres spéciales spectaculaires, les Furies (des pointes qui sortent du sol, des tirs guidés sans fin, une vague de feu, un coup de poing dévastateur...) et aussi l'utilisation de certains accessoires, comme le fouet qui permet d'attirer les ennemis, mais sans Bullet Time Tempête de balles.

Dans les phases finales du jeu, cette approche prend des connotations peut-être même exagérées, avec Des arènes dont il est objectivement difficile de sortir vivant., des créatures équipées de barrières qui nécessitent des tirs spécifiques pour être détruites et, quant à elles, bien d'autres sbires qui vous attaqueront de près comme de loin, et dont vous tenterez en vain de vous défendre en activant le bouclier (qui limite cependant vos mouvements) . et ouvrez les coffres au fur et à mesure dans l'espoir de retrouver un peu de santé.

Concernant la variété de ennemisComme vous l'avez peut-être déjà compris, le titre Ascendente Studios se défend très bien et présente de nombreux types de combattants différents, qu'il faut aborder différemment, chacun avec une magie spécifique. Et il en va de même pour les boss, qui sont généralement énormes et mortels, dotés de schémas qu'il faut mémoriser pour éviter d'être tués en quelques instants.

Réalisation technique : technologies exposées

On parle d'ambition pour Immortals of Aveum, et ce n'est pas un hasard : bien qu'il soit né dans Unreal Engine 4, le projet a été transporté par l'équipe de Bret Robbins vers Unreal Engine 5.1 et de ce point de vue, il joue un rôle vraiment important, étant lui premier titre équipé de ces technologies fera ses débuts sur PS5 et Xbox Series X|S avec prise en charge des fonctionnalités Lumen et Nanite.

Ce n'est pas tout : les développeurs ont implémenté FSR 2.0 sur les consoles Sony et Microsoft pour pouvoir effectuer des rendus natifs à une résolution nettement inférieure à la sortie 4K, gérer efficacement ces effets sophistiqués et en même temps viser à obtenir 60 images/s. Trop beau pour être vrai? Exactement.

Si d'un point de vue purement artistique, le jeu d'Ascendente Studios parvient à donner son avis, nous projetant dans un monde assez convaincant et particulier (qui pourtant dans ses paysages nous rappelle souvent Killzone : Shadow Fall), doté de quelques flashs véritablement évocateurs et avec des protagonistes qui atteignent presque le photoréalisme dans les scènes intermédiaires, en termes de performance tout ne s'est pas bien passé.

Le premier patch corrigeait plusieurs bugs, c'est vrai, mais Le frame rate d'Immortals of Aveum est encore assez variable, tout en parvenant à gérer raisonnablement bien les batailles spectaculaires et chaotiques dont regorge la campagne. Le plus gros problème reste cependant la technique de reconstruction utilisée, qui est très agressive et a tendance à montrer des lignes irrégulières marquées sur les personnages.

Alors oui, Immortals of Aveum parvient à se mettre en pratique comme une vitrine des technologies de pointe, avec Nanite, qui en théorie devrait intervenir précisément dans le rendu pour le faire évoluer en fonction du contexte et ainsi moduler la charge sur le GPU, et Lumen pour une gestion de la lumière efficace et réaliste. Des solutions qui fonctionnent sans doute sur le plan visuel, mais avec un poids considérable que l'on finit par percevoir.

Enfin, quelques mots pour le secteur audio, qui, en plus de l'excellent doublage espagnol susmentionné, comprend un bon ensemble d'effets sonores et un colonna sonora qui semble cependant un peu se reposer sur les lauriers de situations plus ou moins stéréotypées, qui sont accompagnées de manière fonctionnelle mais sans notes aiguës ni chansons dont vous vous souviendrez plus tard.

Conclusions

Version testée PlayStation 5 Livraison numérique Vapeur, magasin Playstation, Boutique Xbox prix 79,99 € Holygamerz.com 8.0 Lecteurs (36) 7.8 votre vote

Immortals of Aveum est un jeu de tir surprenant, certainement différent de l'habituel, caractérisé par un décor très particulier et évocateur, bien soutenu par une section narrative peut-être peu originale mais capable d'engager et d'émouvoir avec ses personnages bien dessinés. Un peu incertain au début, le gameplay prend vite le dessus, nous catapultant dans des arènes impitoyables et frénétiques ; qui à partir d'un certain point devient peut-être trop difficile, suggérant de revenir en arrière et de renforcer le personnage en exploitant les possibilités d'une structure qui pourtant, de ce point de vue, n'est pas du tout explorée. Visuellement, nous recherchions du divertissement et les dernières technologies, mais les consoles ont du mal : nous saurons bientôt s'il s'agit d'une simple optimisation ou de capacités matérielles limitées.